Citation de Daniel Barenboïm sur Musique, Esprit et Société

Peu importe où le bouc passe la nuit, pourvu que son maître le retrouve le matin.

Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l'univers de son manteau sacré.

Pour donner libre cours à sa fantaisie, à son imagination, l'écrivain doit ouvrir les portes à tout ce qui sourd en lui, démons compris.

Aimer, c'est doubler son regard.

L'homme qui connaît son idéal et ne l'atteint pas est pire que l'homme sans idéal.

Une belle robe, c'est une comédienne qui parle juste !

La vie n'est jamais belle ; seules les images de la vie sont belles.

Pour faire la cour à une veuve, le meilleur moment est celui où elle revient de l'enterrement de son mari.

Une mère donne avec le lait à son fils la première leçon de reconnaissance.

Je ne sais pas qui était mon grand-père. Je suis intéressé davantage de savoir ce que va devenir son petit-fils.

Ses gestes ont une élégance quasi rectiligne ; puis, tout à coup, ses bras font des signes implacables qui arrachent des mugissements aux trombones et affolent les cymbales... C'est très impressionnant et tient du thaumaturge ; le public ne sait plus comment manifester son enthousiasme.

La musique nous fait voir des êtres et des choses ; elle caresse l'âme mais parfois elle aggrave la tristesse.

Il faut savoir maîtriser sa langue, son coeur et son sexe.

Le bambou existe au-dessus et en dessous de son noeud.

Elle avait le sentiment qu'elle serait toujours punie à cause de son passé. Elle avait été la victime des décisions que d'autres avaient prises, victime de leur faiblesse et de leurs mensonges. Pourtant, elle ne parvenait pas à se débarrasser [...] â–º Lire la suite

Quand on sait que l'adversaire arrive au point faible du dossier qui risque d'embarrasser la défense, il faut faire diversion parfois de façon banale : faire tomber son stylo et le chercher ostensiblement. L'attention est détournée. Le fil est rompu. Mais il faut le faire intelligemment. Là, j'y étais « pour mon compte » !

Chaque poste où un homme peut servir son pays est honorable.

La plus belle chose que nous puissions expérimenter est le mystérieux. C'est la source de tout art et de toute science.

Le coeur est lent à croître. L'esprit est dès le début à son plus haut. Le coeur met un temps considérable à grandir. L'esprit est immédiatement au sommet de sa fleur.

Elle eut soin de peindre et d'orner son visage. Pour réparer des ans l'irréparable outrage.

Tout sort de l'Un et doit rentrer en l'Un,
S'il ne veut pas être duel et tomber dans le multiple.

Comme l'unité est incluse dans chaque nombre,
De même Dieu, l'Un, est partout dans les choses.

Dix est le nombre souverain : il naît de l'Un et du Rien,
C'est quand Dieu et la créature se rencontrent qu'il advient.

Le piano est un instrument universel. Si vous commencez là, apprenez votre théorie et comment lire, vous pouvez passer à n'importe quel autre instrument.

Elle repose avec un doux sourire sur les lèvres, et ses dernières pensées ont été un retour vers les jours heureux de jadis. Sa vie a pris fin dans un rêve paisible puisse son réveil dans l'autre monde être aussi agréable !

L'Etat n'a rien à voir dans la sexualité tant qu'elle s'effectue entre adultes consentants et majeurs. Ce n'est pas son rôle d'édicter des règles de "bonne" ou "mauvaise" sexualité.

On ne dévoile pas son équipe avant la primaire, il ne faut pas être con !

Pour qu'un peuple trouve son identité, il faut qu'il fasse attention à sa langue et à sa liberté.

Ceux qui contractent entre frères et soeurs des habitudes de méchanceté et d'indélicatesse, sont indélicats et méchants avec tout le monde. Que le cercle de famille soit toute beauté, tout amour, toute sainteté; et quand on sortira de son intérieur, [...] â–º Lire la suite

Quand les gens disent : « La vie est belle », je réponds : « Non, la vie est une série de moments désastreux, de moments douloureux, de moments inattendus et de choses qui vous briseront le coeur. Et entre ces moments, c'est là que vous savourez, savourez, savourez.

Celui qui est habile en stratégie ne gagne ni renom pour sa ruse ni récompense pour son courage.

Un peuple qui ne sait plus interpréter ses propres signes, ses propres mythes, ses propres symboles, devient étranger à lui-même, perd foi en son destin.