Vendredi, je fais un appel aux imams pour participer à une prière solennelle, pour marquer notre compassion et participer à la douleur des familles.
La solitude est souvent plus aigüe à deux que seul.
De même que la médecine n'est d'aucun profit si elle ne chasse pas la souffrance du corps, la philosophie est inutile si elle ne chasse pas la souffrance de l'esprit.
Perdre est une sensation définitive ; elle n'a que faire du temps. Quand on a perdu quelqu'un, on a beau le retrouver, on sait désormais qu'on peut le perdre.
Vécue, la souffrance n'en est pas pour autant reconnue.
Bonheur. Agréable sensation qui naît de la contemplation de la misère d'autrui.
Les habits de deuil ont beau s'user et blanchir : le coeur reste noir.
Toute pensée est une sensation contrariée.
Dieu murmure dans nos moments de joie, mais tonne dans nos souffrances. La souffrance est son mégaphone pour réveiller un monde engourdi.
Celui à qui la souffrance est épargnée doit se sentir appelé à soulager celle des autres.