Citations de Professeur d'histoire

Vladimir Poutine se demande si pour moderniser un pays il faut copier exactement l'Occident.

La Renaissance ne se présente pas comme un progrès continu. La beauté y a constamment côtoyé la cruauté, et l'ombre la lumière.

L'homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu'il pense ! C'est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné.

La liberté elle-même est un luxe très rare et qui se mérite. Peu de régimes sur terre ont laissé ce luxe à leurs citoyens.

De toute façon, l'homme n'est jamais gagnant dans le duel sexuel. La femme lui est "fatale".

La plus grande pulsion n'est pas la libido mais le besoin de sécurité.

Mais la Russie, souligne Poutine, doit aussi être indépendante, c'est-à-dire libre de ses décisions, fondées sur sa tradition et ses valeurs propres, refusant toute pression ou ingérence dans ses affaires internes et sa politique internationale. Ce que demande donc Poutine [...] ► Lire la suite

Destins différents et pourtant solidaires des deux partenaires de l'aventure humaine : l'élément maternel représente la nature et l'élément paternel, l'histoire.

Au fond, le vrai critère pour connaître un niveau de vie, ce serait de mesurer le degré de vrai luxe auquel on a accès.

L'histoire, par la seule mise en perspective du passé, a quelque chose à dire pour éclairer l'avenir de l'Europe, du monde... et du christianisme.

Pour moi, la vie a un sens. Et, si la vie a un sens, la souffrance aussi en a un, même si elle peut paraître révoltante et même incompréhensible.

Pendant près d'un demi-siècle, la guerre froide ne tourna jamais à la guerre véritable.

L'entrée des femmes a aussi montré la futilité des clivages politiques auxquels la rumeur relie trop souvent les décisions académiques. Des académiciens dits de gauche ont pu y être farouchement hostiles, des académiciens de droites y ont applaudi. Peut-on situer [...] ► Lire la suite

La peur engendre le besoin de sécurité, celle-ci étant à son tour une des conditions du bonheur.

Poutine souligne que l'histoire ne doit jamais être réécrite en fonction des idées du moment. Les années 1990 ont été marquées par la destruction des statues des héros de l'URSS. Poutine exige que l'on mette fin à ce qui rappelle [...] ► Lire la suite

Dieu, autrefois moins vivant qu'on ne l'a cru, est aujourd'hui moins mort qu'on ne le dit.

Les humains, nous le vérifions chaque jour, ont besoin d'avancer sur un sol ferme qui seul donnera un sens à leur vie.

Le rôle de l'Académie, tel qu'il a été fixé par son fondateur, le cardinal de Richelieu, est de veiller sur la langue française.

Les années 80 s'ouvrent sous le signe de l'islam. Elles s'ouvrent aussi sous le signe d'un affrontement idéologique nouveau.

Rien n'est plus désirable que l'immobilité quand tout, autour de vous, va trop vite.

D'une certaine manière, c'est l'indifférence, voire la paix froide, qui caractérise le climat des relations entre la Russie et le monde occidental.

Les plus sommaires sont assurés de trouver le salut éternel dans la radicalité de la plus inhumaine violence.

La caverne sexuelle est devenue la fosse visqueuse de l'enfer.

Il n'y a pas d'Histoire sans érudition.

J'insiste sur l'importance des « humanités », qui, seules, pourront fournir du « sens » à la jeunesse qui en réclame.

Catherine II mit trente-six heures à mourir, abandonnée sur son matelas au milieu d'un incessant va-et-vient de courtisans, et ignorée par son fils.

Au lieu de craindre la Russie, il serait temps d'essayer de la comprendre, de comprendre que, tiraillée entre deux mondes, c'est tout de même à l'Europe que ce grand pays s'identifie et que c'est son destin qu'il entend continuer à partager ? À nous d'y contribuer.

Lénine a découvert que la nécessité historique n'était peut-être pas l'explication ultime,qu'il fallait réintroduire l'homme dans sa vision.Mais pour combattre les défauts humains,pour rassembler les meilleurs,il ne peut envisager d'autre instrument que son parti.

Le bilan international du règne d'Alexandre II, commencé dans le désastre, était, avec celui de son arrière-grand-mère Catherine II, le plus remarquable que la Russie eût connu.

Nous avons enfin découvert ce que nous n'osions pas penser, que nos villes abritent des "étrangers" dans la maison.

Sur l'Ukraine, l'Europe s'est complètement trompée.

L'impératrice Catherine II de Russie choisit aussi de condamner la torture, et proposa que partout la prévention l'emportât sur la répression. Sur ce chapitre, elle faisait en effet preuve d'un grand libéralisme, au point que même le Nakaz fit peur dans un certain nombre pays européens, notamment en France où l'ouvrage fut interdit...

La Russie n'a pas vocation à servir de pont entre l'Ouest et l'Asie, ni à être le terrain de leurs rivalités.

La légitimité de Poutine a volé en éclats, ça ne se répare pas.

Protéger la jeunesse contre l'attraction du monde extérieur, mobiliser les cadres autour des valeurs soviétiques, c'est cela la tâche de l'intelligentsia. Si les écrivains, dont le prestige est grand en URSS, se détournent des ces tâches, s'affichent comme des représentants des modes ou des idées occidentales, c'est l'ensemble des convictions soviétiques qui en sera affaibli.

La plupart des hérésies sont fanatisées par la volonté de revenir à l'Eglise primitive.

Il n'y a pas de guerre sans fin, mais les traces resteront terribles.

L'Empire des tsars était une "prison des peuples" et Lénine l'a ouverte. Ainsi s'écrit l'histoire. Mais l'histoire n'est jamais aussi simple.

Les accusations de cruauté et d'hypocrisie se multiplièrent contre l'impératrice. Et le peuple russe se mit à prier pour l'innocent assassiné. Certes, on avait suffisamment répété qu'Ivan n'avait pas toute sa raison. Mais, précisément, nulle part ailleurs qu'en Russie celui qui a perdu la raison ou est tenu pour une âme simple n'est autant révéré.

Poutine a cru que tout le monde allait se coucher tout de suite et il se retrouve aujourd'hui totalement débordé.

Le monarque n'est monarque que pour autant qu' il agit pour le bien public. Dans le cas contraire, il est un despote qui se place hors du droit et de la loi

La Russie post-soviétique est par nature européenne, et par sa politique elle est un pays d'Europe en Asie.

Faut-il encore craindre la Russie ?