Citations de Militant des droits des femmes

Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d'esprit. Laisser passer un mot, c'est le tolérer. Et de la tolérance à la complicité, il n'y a qu'un pas.

Se battre est un devoir; tendre la main aux autres femmes une responsabilité; convaincre les hommes de la justesse de la cause une nécessité.

Le viol est comme une mort inoculée aux femmes un jour de violence. Elle coexiste avec leur vie en une sorte de parallélisme angoissant.

Il y a dans le droit d'avortement de la femme une revendication élémentaire, physique, de liberté.

Pour briser la clôture où l'enferme l'homme, la femme doit aussi dénoncer l'image d'elle-même qu'il lui renvoie.

Une femme indépendante économiquement peut se réaliser dans des tas de domaines, y compris en amour d'ailleurs.

Nous, les femmes, nous, la moitié de l'humanité, nous sommes mises en marche. Je crois que nous n'accepterons plus que se perpétue cette oppression.

Si nous voulons nous pardonner les uns aux autres, commençons d'abord par nous comprendre les uns les autres.

Soyez égoïstes (...) Vous êtes importantes. Devenez prioritaires.

Il n'est pas possible d'expliquer de la même manière avec les mêmes lois, les mêmes peines pourquoi un homme a tué, pourquoi un homme a pris le fusil, a pris le maquis et a tué ce qui représentait pour lui [...] ► Lire la suite

J'ai vu mourrir mon petit frère, brûlé vif sous mes yeux...

Ma dignité d'avocate ne saurait museler ma liberté de femme.

J'avais en moi une rage, une force sauvage, je voulais me sauver.

On ne nait pas féministe, on le devient.

Rebelle, passionnée, infatigable. Et libre. Farouchement libre.

Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante.

j'étais déterminée à aller mon chemin, que ça plaise ou non. Et mon chemin passait d'abord par cet appétit de connaissances. Et par les livres pour lesquels j'avais une passion. C'était ça, la vraie nourriture ! Je les regardais, les [...] ► Lire la suite

Les femmes n'auront une véritable égalité que lorsque les hommes partageront avec elles la responsabilité d'élever la prochaine génération.

Battez-vous pour les choses qui vous tiennent à coeur, mais faites-le d'une manière qui incitera les autres à vous rejoindre.

Je n'ai pas changé la Constitution ; le principe d'égalité était là depuis le début.

Une femme ne doit pas faire de bruit, ne pas déranger, ne pas se faire remarquer, ne pas avoir l'esprit de compétition, ne pas chercher la gloire. Çà, c'est réservé aux hommes. Mais rebellez-vous ! Pensez enfin à vous. A ce qui vous plaît.

Le refus de se résigner peut stopper la machine grinçante du malheur et la lancer sur d'autres rails.

Je crois que l'engagement, pas seulement féministe mais l'engagement à part entière, permet de durer.

Sans une étincelle d'espérance, même vague, l'homme sort de la vie avant même de mourir.

Une constitution, aussi importante soit-elle, n'aura de sens que si le peuple aspire à la liberté.

À 12 ans, j'ai fait une grève de la faim parce que les filles servaient les garçons.

Une partie importante de l'histoire de notre Constitution est l'histoire de l'extension des droits constitutionnels à des personnes autrefois ignorées ou exclues.

L'accent ne doit pas être mis sur le droit à l'avortement mais sur le droit à la vie privée et au contrôle de la reproduction.

Je crois que les êtres très profondément aimés réfléchissent une part de l'amour qu'ils inspirent. Choisis, élus, ils se sentent uniques. Le boomerang de l'amour, en quelque sorte.

Il faut bien avouer que concilier théorie et pratique quotidienne constitue un fameux défi pour ceux qui veulent changer le monde.

La seule crainte, si l'on est en bonne santé, est celle de la faiblesse intellectuelle. Or je me sens en pleine capacité. Plus riche même, de l'expérience.

La défense c'était, en tout cas pour moi, une manière de changer le monde !

Un gosse de prolo doit comprendre les siens, même dans leur connerie.

Je me bats pour le droit de la femme à choisir ses maternités.

C'est à partir de ma vie même, de mon vécu, que j'ai pris conscience de la discrimination qui frappait les femmes, de l'injustice intolérable, que je me suis révoltée et que, par la suite, en lisant goulûment, j'ai théorisé.

Mes rapports avec l' Eternel tout puissant sentirent très vite le contentieux.

La colère, le ressentiment, l'envie et l'apitoiement sur soi sont des réactions inutiles. Ils épuisent grandement le temps. Ils sapent l'énergie mieux consacrée aux efforts productifs.

À chaque étape de ma vie, il y avait un jalonnement de handicaps qui venait du fait que j'étais une fille.

Les livres me donnaient confiance et force. Confiance en mon avenir, force pour résister au poids accablant d'être née femme. Un être humain de seconde zone.

La lecture a été quelque chose de magique pour moi. Il faut une vraie magie pour envisager un autre monde et essayer de le comprendre. Et une fois qu'on l'a compris, le changer.

J'ai bricolé mon éducation à partir des moyens que j'avais.

L'État contrôlant une femme reviendrait à lui nier sa pleine autonomie et sa pleine égalité.

L'argument écrit perdure. La plaidoirie est éphémère.

Ne vous résignez jamais.

Ma mère m'a dit d'être une dame. Et pour elle, cela signifiait être sa propre personne, être indépendante.

Si nous renoncions à notre liberté comme prix de la sécurité, nous ne serions plus la grande nation que nous sommes.

Travaillez pour les choses qui vous tiennent à coeur.

Nous devons apprendre... à faire de notre mieux pour le bien de nos communautés et pour le bien de ceux à qui nous ouvrons la voie.

Ce n'est pas la libération des femmes, c'est la libération des femmes et des hommes.

Il y avait une forme d'aliénation, qui fait que, je le crois, il faut un minimum de liberté pour aimer. Et ma mère, en définitive, n'a aimer qu'une personne au monde et c'est mon père.