Citations de Critique de cinéma

La marge, c'est ce qui fait tenir les pages ensemble.

Je suis fier quand je me compare, humble quand je me considère.

Il faut confronter des idées vagues avec des images claires.

Quand j'entends le mot culture, je sors mon carnet de chèques.

Le cinéaste pense avec les yeux et les oreilles, le peintre avec les mains. La littérature est un refuge. Elle approfondi la vision du monde.

La photographie, c'est la vérité et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde...

Le cinéma, comme la peinture, montre l'invisible.

La télévision fabrique de l'oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs.

Le cinéma n'a jamais fait partie de l'industrie du spectacle, mais de l'industrie des cosmétiques, de l'industrie des masques, succursale elle-même de l'industrie du mensonge.

Le cinéma est un moyen d'expression dont l'expression a disparu. Il est resté le moyen.

Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... allez vous faire foutre !

Humour, c'est amour ; ironie, c'est mépris.

Il y a le visible et l'invisible. Si vous ne filmez que le visible, c'est un téléfilm que vous faites.

L'arbre est une citation de la nature.

La culture c'est la règle, l'art c'est l'exception.

La littérature, c'est souvent du cinéma.

La solitude n'est pas l'isolement. On est toujours deux en un. Il y a les autres en soi.

Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.

Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde la télévision, on la baisse.

L'humour est l'impolitesse du désespoir.

Aujourd'hui, les festivals de cinéma sont comme les congrès de dentistes. C'est tellement folklorique que c'en est déprimant.

La littérature est un refuge. Elle a approfondi ma vision du monde. Les livres m'ont dit des choses que ne me disaient pas les vivants. En ce sens, elle m'a donné une leçon de morale artistique. Je luis dois ça, une conscience morale.

Le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.

La télévision, c'est comme la poste, ça transmet.

La mémoire devient le juge d'instruction de l'amour.

En littérature, il y a beaucoup de passé et un peu de futur, mais il n'y a pas de présent. Au cinéma, il n'y a que du présent qui ne fait que passer.

La guerre, c'est simple : c'est faire entrer un morceau de fer dans un morceau de chair.

Le cinéma ne peut plus m'envoyer dans la stratosphère. Des films, il en sort comme il se vend des chaussures.

Les marges est ce qui fait tenir les pages ensemble.

Stanley Kubrick doit continuer à filmer des personnages qui existent, et non idées qui n'existent plus que dans les tiroirs de vieux scénaristes croyant que le cinéma, c'est le septième art.

On se goinfre de progrès. En une minute, on peut appeler Bogota. D'abord, c'est faux. Ensuite on ne sait qui appeler ni quoi dire.

Qu'est-ce que l'art sinon ce par quoi les formes deviennent style.

J'ai toujours dit qu'il fallait changer de vie tous les dix ans.

Le cinéma n'est pas fait pour gagner de l'argent, mais pour en perdre.

La mission éducative du cinéma, documentaire et scientifique, a si peu été accomplie. Tout a été axé sur le côté spectaculaire, alors que le côté spectaculaire devrait en être la plus-value.

Dès la première scène de 'La Cage aux Folles', j'ai été pris d'un tantousiasme qui ne m'a pas quitté depuis.

Les Américains veulent envahir car ils n'ont pas d'histoire.

La télé c'est comme un robinet : ça coule en continu, suffit de verser le poison dedans...

Avec Hitchcock, les gens ont été contents de redécouvrir que le cinéma avait encore cette puissance extraordinaire que rien n'égalait.

Je ne cesse de rencontrer des gens obsédés par l'idée que les autres se font d'eux, et dont toute l'énergie se mobilise pour ressembler au modèle qu'ils ont créé un jour pour séduire, et qui les a réduits une fois pour toutes à l'esclavage.

Nos vies sont faites d'événements majeurs qui n'ont pas eu lieu, elles sont l'écume de ces espoirs sans suite.

Il n'y a qu'une façon d'être un intellectuel révolutionnaire c'est d'abandonner le fait d'être un intellectuel.

L'aphorisme résume quelque chose tout en permettant d'autres développements.

Le critique a quelque chose à voir avec le médecin.

Le cinéma, c'est l'enfance de l'art.

Les miroirs devraient plus réfléchir avant de renvoyer une image.

Le cinéma n'est pas à l'abri du temps. Il est l'abri du temps.

Les manchots étaient à deux doigts d'en venir aux mains.

Le moment heureux pour le cinéma, c'est presque avant qu'on en fasse.

Les disparitions sont plus affreuses d'être sans traces.