Citations d'Autobiographe

Le vrai but de l'art n'est pas de créer de beaux objets : c'est une méthode de réflexion, un moyen d'appréhender l'univers et d'y trouver sa place.

Plaisirs physiques et douleurs physiques. D'abord et surtout les plaisirs sexuels, mais aussi celui de manger et de boire, de rester nu dans un bain chaud, de gratter un endroit qui démange, d'éternuer et de péter, de passer une heure [...] ► Lire la suite

Il faut être têtu dans cette triste vie. Si l'on écoutait l'avis de tout le monde, on ne ferait jamais rien. Même pas de sottises

C'est compliqué de demander pardon, c'est un geste délicat, en équilibre entre raideur orgueilleuse et contribution larmoyante et si l'on n'arrive pas à s'ouvrir à l'autre en toute honnêteté, toutes les excuses paraissent fausses et creuses.

Un professeur influence l'éternité : il ne peut jamais dire où son influence s'arrête.

Ecrire un roman, c'est raconter une histoire. Ce sont les gens que vous faites vivre qui donnent le ton du roman, la couleur des mots qui sortent de la plume.

Tout homme est l'auteur de sa propre vie.

Une vie n'appartient qu'à celui qui la vit ; la vie elle-même revendiquera les vivants ; vivre c'est laisser vivre.

Les bonnes choses n'arrivent que lorsqu'on renonce à les espérer ; à l'inverse, trop espérer, les empêche de se produire.

Le sentiment de culpabilité est un aiguillon puissant.

Un mariage heureux peut supporter n'importe quelle pression extérieure, un mariage malheureux se brise.

Il n'y a pas de coïncidences, l'usage de ce mot est l'apanage des ignorants.

S'intéresser aux mots, s'investir dans ce qui est écrit, croire au pouvoir des livres - voilà qui submerge tout le reste, et en comparaison notre propre vie se rapetisse considérablement.

La Démocratie ne va pas de soi. Il faut se battre pour elle chaque jour, sinon nous risquons de la perdre. La seule arme dont nous disposions est la loi.

La discrétion a ses mérites, mais à trop forte dose elle peut être fatale.

Le soleil est le passé, la terre est le présent et la lune est le futur.

Négliger les enfants, c'est nous détruire nous-mêmes. Nous n'existons dans le présent que dans la mesure où nous mettons notre foi dans le futur.

Chacun sait que les histoires sont imaginaires. Nous savons qu'elles ne sont pas vraies même quand elles nous disent des vérités plus importantes que celles que nous pouvons trouver ailleurs.

Chaque souffle de vie nous prépare à mieux savourer notre propre fin.

La société américaine est une sorte d'étang calme qui absorbe silencieusement, sans réagir, tout ce qui y est jeté.

Un mensonge ne peut jamais être effacé. Même la vérité n'y suffit pas.

La plupart des gens ne font pas attention. Ils voient les mots comme des rocs, de grands objets impossibles à déplacer et sans vie, des nomades qui ne changent jamais.

Le chaos est souvent source de vie alors que l'ordre génère des habitudes.

Le ciel à Paris a ses propres lois qui opèrent indépendamment de la ville en dessous.

Rien n'est réel sauf le hasard.

Personne ne pense tout ce qu'il dit, et pourtant très peu disent tout ce qu'ils pensent, car les mots sont glissants et la pensée visqueuse.

Dans un bon roman policier rien n'est perdu, il n'y a pas de phrase ni de mot qui ne soient pas significatifs.

Il y a un monde de différence entre faire une chose et y penser. Sans cette distinction, la vie serait impossible.

On ne peut poser les pieds sur le sol tant qu'on n'a pas touché le ciel.

La volonté ne peut rien sans l'espoir. L'amour sans l'espoir devient une chose morte.

Un noble mensonge demande moins de force qu'une cruelle vérité.

Une voix de femme qui parle, qui raconte des histoires de vie et de mort, a le pouvoir de donner la vie.

Je ne peux pas dire qui je serai demain. Chaque jour est neuf et chaque jour je renais.

L'imagination, c'est l'art de donner vie à ce qui n'existe pas, de persuader les autres d'accepter un monde qui n'est pas vraiment là.

Dès lors qu'on est parent, il y a des devoirs qu'on ne peut esquiver, des obligations qu'il faut remplir, quel qu'en soit le prix.

L'amour est la seule force qui peut stopper un homme dans sa chute.

Le désir sexuel peut aussi être le désir de tuer.

La vie, qui crée le désespoir, est plus forte que le désespoir.

Une fois qu'on a goûté au futur on ne peut pas revenir en arrière.

Nos désirs nous cachent le visage même du mensonge que nous vivons.

Ma boîte aux lettres, c'était ma cachette. Elle me reliait au reste du monde et recelait dans la magie de son obscurité le pouvoir de créer des événements.

Un livre est un objet mystérieux et une fois qu'il a pris son envol, n'importe quoi peut arriver.

Les chances perdues font autant partie de la vie que les chances saisies, et une histoire ne peut s'attarder sur ce qui aurait pu avoir lieu.

L'échec n'entache pas la sincérité de la tentative.

Avoir un enfant, cela revient à appartenir à quelque chose de plus grand que soi.

L'alcool ne prolonge pas le rêve, il s'empresse de le chasser dès qu'il va l'atteindre.

Dès lors que l'on jette sa vie à tous les vents, on découvre des choses qu'on avait jamais soupçonnées, qu'on ne peut apprendre en nulle autre circonstance.

La clé de notre salut : c'est de devenir les maîtres des mots que nous prononçons, de forcer le langage à répondre à nos besoins.

Quand des paroles sortent, s'envolent en l'air, vivent un instant et meurent, c'est ce qui s'appelle parler.

Pour la plupart des gens, la lecture, c'est du temps perdu. Et, chose autrement grave, du temps perdu avec ennui.