Citation de Chateaubriand sur Livre, Perdre et Autant

Il ne faut pas oublier tout ce que les immigrés ont apporté à La France, les Picasso, Béart, Cioran... C'est une chance extraordinaire pour la France. Il y a peut-être parmi eux de futurs Aznavour, qui sait?

Qui songe à oublier se souvient.

Les plus grandes leçons ne sont pas tirées d'un livre mais d'un enseignant tel que vous. Merci d'avoir pris le temps de m'aider au cours de cette année et de m'avoir accompagné dans la maîtrise de mes connaissances.

La notion de bibliothèque est fondée sur un malentendu, à savoir qu'on irait à la bibliothèque pour chercher un livre dont on connaît le titre. C'est vrai que cela arrive souvent mais la fonction essentielle de la bibliothèque, de la [...] â–º Lire la suite

Tel livre où on n'avait rien trouvé d'utile, lu avec les yeux d'une expérience plus avancée, portera leçon.

Par l'amour, il peut arriver qu'on livre et reçoive quelque chose d'essentiel, qu'on sente s'épanouir ce qui pouvait sommeiller de meilleur au fond de soi...

Il faut relire la Bible sans la distance théologique. Et si l'on se livre à cet exercice, on découvre des histoires insensées.

L'échelle des valeurs est en train de perdre ses barreaux.

Le charme est la capacité de faire oublier aux autres que vous ressemblez à vous.

Tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit.

Un auteur doit être dans un livre comme la police dans la ville : partout et nulle part.

La vie d'un roman est le plus souvent de trois mois, tandis qu'un livre de poèmes, on le prend, on le lit, on le laisse, on le reprend, ça dure longtemps, très longtemps...

Le livre est l'opium de l'Occident.

Rien n'est plus musical qu'un coucher de soleil. Celui qui ressent ce qu'il voit ne trouvera pas de plus bel exemple de développement dans tout ce livre que, hélas, les musiciens lisent mais trop peu, le livre de la nature.

Le conformisme, c'est de ne pas faire ce qu'on a envie de faire, quand on en a envie. C'est oublier ce qui est unique.

Peut-être qu'à force de retenir le pire, on finit par oublier le meilleur.

Chacun de nous a son passé renfermé en lui comme les pages d'un vieux livre qu'il connaît par coeur, mais dont ses amis pourront seulement lire le titre.

Comme rien n'est plus précieux que le temps, il n'y a pas de plus grande générosité qu'à le perdre sans compter.

Le danger du succès, c'est qu'il nous fait oublier l'effroyable injustice du monde.

Mieux vaut modérer son orgueil que de perdre un véritable ami.

Le lecteur en sait plus long sur un livre que son auteur lui même.

Chaque ville nous reflète, nous révèle. Parfois, elle nous montre déjà ce que nous serons. Parfois aussi, elle nous demande de ne pas oublier ce que nous avons été.

On ne «flirte » pas à l'Opéra; on crie très fort des mots incompréhensibles ; si l'on y échange des serments, c'est avec l'assentiment des trombones : logiquement, les nuances changeantes d'un sentiment doivent s'y perdre parmi tant de clameur obligée.

Il y a une loi de beauté qu'il importe de ne pas oublier ! Malgré l'effort de quelques-uns, nous semblons marcher vers cet oubli, tant la Médiocrité, monstres à mille têtes, a de fidèles dans les sociétés modernes.

Si les plaisirs sont plus grands lorsqu'on les prévoit, il en va de même pour les problèmes.

Lorsque les plaisirs nous ont épuisé, nous croyons avoir épuisé les plaisirs ; et nous disons que rien ne peut remplir le coeur de l'homme.

Il faut perdre son âme. Mais comment ?

Certains livres se lisent à la cuisine, d'autres au salon. Un vrai bon livre se lit n'importe où.

Les plaisirs sans fin du contact avec la nature ne sont pas réservés aux scientifiques, mais accessibles à tous ceux qui se placent sous l'influence de la terre, de la mer, du ciel, et de leur existence surprenante.

Le seul tourment qu'on ne puisse pas oublier en se livrant à la boisson, c'est l'envie de pisser.