Le manipulateur est un dealer, il vous livre ses doses, vous rend dépendant et s'enrichit en vous méprisant.
Je n'ai jamais été un manipulateur, même quand j'étais célibataire. Je n'ai jamais voulu faire des choses aux gens qui pourraient me rattraper plus tard.
Les injustices du pervers servent souvent d'excuse aux nôtres.
Si les hommes sont dominés, disent-ils, ce n'est pas qu'on les manipule mais qu'ils le souhaitent au contraire, - et au coeur de ce souhait, il y a de la jouissance et seulement de la jouissance. Cette jouissance n'est pas [...] ► Lire la suite
Les vicieux du siècle en sont comme les saints : qu'il faut cent ans pour les canoniser.
Les catholiques ont le monopole des pervers hypocrites, rien n'est aussi universel que le vice qui se donne les allures de la vertu.
- Vous êtes complètement fou ! Vous pourriez prévenir quand même ! - Si je vous avez prévenue vous seriez tombée, c'est parce que nous n'avez pas eu peur que vous n'êtes pas tombée. Vous avez laissé venir, sans appréhension, sans anticipation. - Vous êtes un sale pervers sadique !
L'homme parfait qui se trouve dans la misère, perd son habileté ; l'homme pervers n'est puissant que quand le sort lui est favorable.
Les pervers n'ont jamais honte puisque pour eux l'autre n'existe pas, c'est un pantin qui n'est là que pour leur propre plaisir.
Les hommes sont si pervers que le seul espoir et même le seul désir de les corriger, de les voir raisonnables et honnêtes, est une absurdité, une idée romanesque, qui ne se pardonne qu'à la simplicité de la première jeunesse.