Accouchement : Une telle douleur devrait être suffisante pour sauver le monde pour toujours.
Il n'est aucune sorte de sensation qui soit plus vive que celle de la douleur ; ses impressions sont sûres, elles ne trompent point comme celles du plaisir.
Changer, c'est toujours perdre un bloc de soi. On le sent qui se détache, après un temps d'adaptation. C'est un deuil et un soulagement en même temps.
La poésie c'est justement la sensation de vivre, le carpe diem, le "pays de la première fois" contre le temps qui nous rattrape, nous marche dessus, nous pulvérise.
La réussite n'est pas toujours une preuve d'épanouissement, elle est souvent même le bénéfice secondaire d'une souffrance cachée.
C'est une souffrance étrange. Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais.
La solitude est souvent plus aigüe à deux que seul.
La souffrance dans l'amour cesse par instants, mais pour reprendre d'une façon différente.
L'amour est nécessaire à la plupart des êtres parce qu'il est un des rares moyens qui leur permettent d'oublier cette réalité parfois douloureuse : je vis.
Jésus n'est pas venu expliquer la souffrance ou la supprimer. Il est venu le remplir de sa présence.