On doit mettre tout son coeur dans la cuisine.
On n'imagine pas combien un simple plat de lentilles, de pois chiches, de courgettes ou de soja peut être grand.
Tout bon cuisinier n'est jamais mort de faim.
Un avocat est dans un procès ce qu'est un cuisinier dans un repas.
La gastronomie fait trembler d'intelligence nos narines.
On nous le répète à l'école : "La vanité est le plat des sots." Mais les sages aussi condescendent à y goûter de temps en temps.
Un homme c'est quelqu'un qui a une recette miraculeuse, délicieuse, super-géniale qui comporte un tas énorme de vaisselle sale.
Le plaisir, telle la vengeance, peut-être un plat qui se mange froid.
Il y a la magistrature debout et la magistrature assise. Il y a aussi la magistrature à plat ventre.
Maîtriser son métier, c'est être capable avec vos acquis, vos connaissances professionnelles, être capable à votre tour, de créer un plat qui soit ni complètement celui de quelqu'un, ni complètement le vôtre, mais qui va s'inspirer de vos expériences passées.