Entre hommes et femmes, l'amitié a toujours quelque chose de l'amour.
La pruderie est l'hypocrisie de la pudeur.
Les femmes sont sans cesse tourmentées du désir d'apprendre ce qu'elles s'obstinent à ignorer.
Il n'y a rien de plus ordinaire que le désir d'être remarquable.
Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui.
En vérité la soif de confort assassine la passion de l'âme et va en ricanant à son enterrement.
En sentiment comme en chimie, rien ne se crée, rien ne se perd.
Je ne suis chez moi que partout ; et toujours le désir m'en chasse.
Qu'est-ce qu'un baiser ? Ce n'est autre chose que le véritable effet du désir de puiser dans l'objet qu'on aime.
Ce « trouble de l'identité », est-ce qu'il favorise ou est-ce qu'il inhibe l'anamnèse ? Est-ce qu'il aiguise le désir de mémoire ou désespère le phantasme généalogique ? Est-ce qu'il réprime, refoule ou libère ? Tout à la fois sans [...] ► Lire la suite