La musique, la plus belle religion du monde où on ne menace ni ne promet.
Il s'agit souvent pour un romancier d'entraîner toutes les personnes, les paysages, les rues qu'il a pu observer dans une partition musicale où l'on retrouve les mêmes fragments mélodiques d'un livre à l'autre, mais une partition musicale qui lui semblera imparfaite.
Dans le monde affairiste du show business, il n'est pas nécessaire d'être bon musicien pour bien connaître la musique.
La photographie n'est jamais qu'un chant alterné de "Voyez", "Vois", "Voici" ; elle pointe du doigt un certain vis-à-vis, et ne peut sortir de ce pur langage déïctique.
Sainte stupide litanie, chant merveilleux, joie des pauvres humains promis à la mort, sempiternel duo, immortel duo par la grâce duquel la terre est fecondée.
Le poète sait jouer sur une harpe sans cordes et il sait ensuite répondre à ceux qui prétendent n'avoir pas entendu la musique.
Pour réaliser le beau, le peintre emploie la gamme des couleurs, le musicien celle des sons, le cuisinier celle des saveurs, et il est très remarquable qu'il existe sept couleurs, sept sons, sept saveurs.
Notre passé, notre souffrance, nos galères, nos cris, c'est le chant en langue des pauvres.
Pourquoi le blanc non-couleur ? C'est comme le silence en musique, c'est un temps musical aussi.
Une carrière, c'est une partition de musique où l'harmonie de la mélodie suit les inspirations de l'âme.