Seul ceux qui souffrent de l'ennui et de l'abandon peuvent justement se comprendre.
L'introduction dans les programmes scolaires d'une éducation à la compréhension d'autrui réduirait considérablement mauvais comportements et mauvaises actions.
Je sens dans l'air de grandes mains blanches et avides qui tâchent de saisir à la gorge et de vider de toute vie quiconque cherche à vivre, à vivre au-delà de l'argent.
Un livre vous déplait : qui vous force à le lire ?
Il faut voter avec son intelligence et non avec ses tripes.
L'existence même est un livre où tu inscris le moindre regard, la moindre fuite. Il faut apprendre à lire cette écriture du temps des choses.
Un écrivain n'a pas plus de légitimité que quiconque à analyser à chaud les drames qui laissent la société sidérée. Il peut en revanche s'intéresser au sens des mots qui prétendent dire les événements.
Le niveau moral de notre vie n'a rien de commun avec la gravité ou la nature de nos fautes. C'est la manière de se comporter bien ou mal dans le mal aussi bien que dans le bien qui nous classe.
À lire des livres de médecine, on se persuade toujours d'éprouver les douleurs dont ils parlent.
L'avantage de la prison sur le collège, c'est qu'en prison on n'est pas obligé de lire les livres écrits par les geôliers.