Oui, l'imagination, cette faculté brillante et dangereuse, est plus brillante et plus dangereuse chez les femmes que chez les hommes en général.
Tout le poème de Job est le développement de cette idée : la grandeur qu'on trouve au fond de l'abîme.
Chaque livre, n'importe lequel, est irremplaçable, chacun a un mot, une phrase, une idée qui attend son lecteur.
L'enfer n'est plus sous nos pieds mais dans nos têtes parce que l'imagination et le rêve se meurent.
Un rêve ne devient pas réalité par magie ; il faut de la sueur, de la détermination et du travail acharné.
La future mère ne fantasme que sur l'amour et le bonheur. Elle ignore l'autre face de la maternité faite d'épuisement, de frustration, de solitude, voire d'aliénation avec son cortège de culpabilité.
Certains se font de la poésie une idée si vague qu'ils prennent ce vague pour l'idée même de la poésie.
Il fait bon d'ouvrir la porte au rêve : on cherche la magique extase de la poésie dans la lecture des chef-d'oeuvre qu'elle a produits.
Quand une idée se saisit trop de moi au milieu de la rue, je tombe.
Alors je vois bien que la reine Mab vous a rendu visite, l'accoucheuse des songes parmi les fées ! Elle vient, pas plus volumineuse qu'une agate a un index d'échevin, derrière un attelage d'infimes créatures, se poser au bout du [...] ► Lire la suite