La philosophie est la science des problèmes résolus.
Si l'on tient à sa santé, lire un dictionnaire de médecine : on s'estimera heureux si l'on peut réussir à ne mourir que d'une seule maladie à la fois.
La médecine est une science des pannes, celles de l'organisme humain... Mais si le médecin est un dépanneur - rien de plus, rien de moins - il est le dépanneur d'une machine dont il ne possède pas les plans.
Antérieur à l'évolutionnisme biologique, théorie scientifique, l'évolutionnisme social n'est, trop souvent, que le maquillage faussement scientifique d'un vieux problème philosophique dont il n'est nullement certain que l'observation et l'induction puissent un jour fournir la clef.
La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum.
C'est la philosophie qui découvre les vertus utiles de la morale et de la politique. C'est l'éloquence qui les rend populaires. C'est la poésie qui les rend pour ainsi dire proverbiales.
Ce qui relève de la biologie : découvrir, si possible, des règles universelles d'évolution des espèces, mais aussi des règles universelles sur lesquelles sont fondées ces possibilités d'individuation, poussés au plus haut point chez l'homme.
La découverte scientifique ne peut pas être meilleure que le sexe, mais la satisfaction dure plus longtemps.
La connaissance scientifique possède en quelque sorte des propriétés fractales : nous aurons beau accroître notre savoir, le reste -- si infime soit-il -- sera toujours aussi infiniment complexe que l'ensemble de départ.
La philosophie et l'amour se réservent des combats dans des sphères invisibles. Mais la guerre et le sexe sont un seul corps à corps.