Le bonheur est un art à pratiquer, comme le violon.
Peu d'entre nous font vraiment usage de leur cerveau. Le corps cesse de grandir après quelques années, mais l'esprit peut grandir toute la vie.
L'intensité d'une amitié, ça vous fait une joie pour mille ans, c'est comme un amour, ça vous rentre par le nombril et vous inonde tout entier. Ça ne se mesure pas en mois.
Il y a un plaisir délicieux à serrer dans ses bras une femme qui vous a fait beaucoup de mal, qui a été votre cruelle ennemie pendant longtemps et qui est prête à l'être encore.
Le plaisir de l'amour est d'aimer, et l'on est plus heureux par la passion que l'on a que par celle que l'on donne.
Les américains sont heureux quand ils peuvent ajouter une maisonnette à leur garage.
Notre malheur n'atteint son plus haut point que lorsque a été envisagée, suffisamment proche, la possibilité pratique du bonheur.
Le pouvoir est fait, non pour servir le pouvoir des heureux mais pour la délivrance de ceux qui souffrent injustement.
Dimanche dernier, le 19 juillet 1908, lors de la cérémonie organisée à Saint-Paul en l'honneur des athlètes, l'évêque de Pensylvanie l'a rappelé en termes heureux ; l'important dans ces olympiades, c'est moins d'y gagner que d'y prendre part.
Ce malheur ultime de n'être pas capable de cesser d'aimer alors que l'amour même est un mal qui vous tue.