Une langue que l'on n'enseigne pas, est une langue qu'on tue. Tuer une langue est un crime.
La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée.
Surtout ne jamais plaider coupable face à un adversaire, même animé des meilleures intentions.
Celui qui déguise la tyrannie, la protection, ou même les bienfaits sous l'apparence et le nom de l'amitié me rappelle le prêtre coupable qui a empoisonné le pain sacramentel.
Peut-on être innocent, lorsqu'on aime un coupable ?
Ce qui est déshonorant, ce n'est pas de mentir, c'est de se faire prendre en flagrant délit de mensonge. Il y a des maladroits du mensonge : ceux-là on devrait les reléguer dans la vérité et leur interdire d'en sortir.
Ainsi l'impérialisme, tel le chasseur de la préhistoire, tue d'abord spirituellement et culturellement l'être, avant de chercher à l'éliminer physiquement. La négation de l'histoire et des réalisations intellectuelles des peuples africains noirs est le meurtre culturel, mental, qui a déjà précédé et préparé le génocide ici et là dans le monde.
Les jeunes doivent apprendre à penser et à agir comme une masse. C'est criminel de penser en tant qu'individus !
Le coupable est celui à qui le crime profite.
On saura jamais ce qu'on a vraiment dans nos ventres Caché derrière nos apparences L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ? Ou le pire ou le plus beau ?