La destination du chercheur dépend de la route qu'il suit.
En le connaissant, je lui donne l'être.
Au bout du petit matin, l'incendie contenu du morne, comme un sanglot que l'on a bâillonné au bord de son éclatement sanguinaire, en quête d'une ignition qui se dérobe et se méconnaît.
L'eau est un songe, et le ciel et tout ce qu'il contient matin et soir d'astres, de vents, d'oiseaux et de fumées est un leurre qui trompe sur la fuite du temps. Il y a des hommes de chez nous qui sautent par-dessus bord pour aller chercher une étoile dans l'eau.
On ne peut montrer le chemin à celui qui ne sait où aller.
Trouver son chemin est une affaire personnelle, une affaire de lectures, de rencontres, de famille quelquefois, d'amitié le plus souvent.
Le pessimisme ouvre la voie à tous les renoncements.
J'ai toujours un espoir parce que je crois en l'homme. C'est peut-être stupide. La voie de l'homme est d'accomplir l'humanité, de prendre conscience de soi-même.
A qui d'entre nous n'est-il pas arrivé au cours de son existence d'éprouver tout à coup, au passage d'une femme dans une rue, ou un salon, sur une route, une sorte d'aura, de frisson physique et moral...
La compréhension est la première étape vers l'acceptation, et ce n'est qu'avec l'acceptation qu'il peut y avoir récupération.