On ne force pas l'amour qui loge à l'enseigne qu'il lui plaît d'habiter.
Rien n'enhardit à commettre une faute, à courir un risque, comme la pensée de se savoir absous d'avance...
Le baiser qu'on cueille est moins savoureux que celui que l'on imagine, et le désir vaut mieux que la conquête.
C'est la passion qui est puissance ; la nature de son objet est négligeable.
On peut parfaitement être un homme de sentiment et ne pas le montrer, justement parce que, connaissant le prix des sentiments, on en est avare.
La passion est peut-être vouée à l'infortune, c'est une infortune plus grande encore de n'être jamais passionné.
Du premier baiser : c'est le lien qui relie l'obscurité du passé à l'éclat du futur, le lien entre le silence des sentiments et leur mélodie.
Pour une femme le premier baiser est la fin du commencement. Pour un homme, c'est le commencement de la fin.
Le théâtre rend aux hommes la tendresse humaine.
Le baiser d'un enfant, c'est l'âme de sa mère !