L'amour est inquiet par essence.
On a toujours de l'indulgence pour les amoureux.
La vie du désir n'a aucune raison de vieillir.
Je vis de mon désir de vivre.
Rien ici ne peut plus nous rejoindre, rien sinon ce sentiment jusque là inconnu et que je découvre avec stupeur : le respect. Le respect pour un autre et, finalement, le respect aussi pour soi que cet autre juge digne d'être son ami.
A une douleur oubliée, il n'est pas difficile de faire succéder le sentiment de la joie.
L'amertume vient presque toujours de ne pas recevoir un peu plus que ce que l'on donne. Le sentiment de ne pas faire une bonne affaire.
Le baiser qu'on cueille est moins savoureux que celui que l'on imagine, et le désir vaut mieux que la conquête.
L'égoïsme n'est pas l'amour de soi, mais une passion désordonnée de soi.
L'autonomie et l'indépendance peuvent se transformer en égoïsme et en licence, l'ambition en cupidité, un désir effréné de réussir à tout prix.