Au lieu de discuter toute la journée avec mes compagnons de guerre de la possibilité de rentrer, je pense aux plus beaux jours de ma vie avec la femme qui, cette nuit, sept ans après, m'a une nouvelle fois rendu visite.
Il vaut mieux vivre riche que mourir riche.
Je tiens mon âme en paix et en silence, comme un enfant contre sa mère.
Tu dois trouver un moyen de survivre car ils gagnent quand ton âme meurt.
Il n'est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête et juste, ni sage, honnête et juste sans être heureux.
On peut m'objecter que vivre la nuit, c'est compenser une solitude en s'entourant artificiellement d'autres solitudes. Je pense plutôt que c'est vouloir vivre plus intensément, grignoter des minutes éveillées sur la petite mort du sommeil, tenter d'avoir des journées de vingt-quatre heures, pousser la machine humaine à son maximum.
Se permettre de tout penser serait manquer de savoir vivre : les meilleures preuves de respect qu'on puisse donner à l'intelligence du lecteur, c'est de lui laisser quelque chose à penser.
Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir.
Vivre la route. Ne jamais quitter la route. Toujours plus loin, toujours en exil. Ne plus vivre l'idée du temps, n'avoir aucune horloge, que des couchers de soleil à l'horizon qui ne cesse de reculer plus on avance.
Nous vaincrons ou nous mourrons ici, De la douce mort des hommes libres.