Qu'est-ce apparemment que la santé des âmes sinon la bonté ? Et leur maladie, sinon la méchanceté ? Et quel est celui qui préserve les bonnes choses et chasse les mauvaises, sinon Dieu, le maître et le médecin des âmes ?
La morale et le bon goût sont un vieux ménage, ils ont pour enfants la bêtise et l'ennui.
La souffrance étant tout ce qui reste aux misérables, quelle cruauté que de vouloir la partager !
La haine que l'on porte aux grands est, de la part du peuple, un hommage involontaire.
Orbán utilise un vocabulaire et une rhétorique nationalistes, il mobilise la haine contre l'étranger, mais cela n'a rien à voir avec le populisme...
Ce que nous prenons pour de la cruauté chez l'homme n'est presque toujours que de la lâcheté.
Combien mérite de mépris et de haine tout homme qui abuse, pour le malheur du genre humain, du génie et des talents que lui donna la nature !
La personne qui n'éprouve pas de plaisir à la lecture d'un bon roman ne peut qu'être d'une bêtise intolérable.
L'intolérance et la haine prospèrent dans l'ignorance, la stupidité et le faux nationalisme.
La calomnie irrite les hommes et ne les corrige pas.