La patience moissonne la paix, et la hâte le regret.
Exilé, sensible, malheureux, on regrette sa famille, et surtout la douceur de l'amour maternel.
La peur du gendarme est le contraire de la vertu, ou ce n'est vertu que de prudence.
Les bienfaits du despotisme sont courts, il empoisonne les sources mêmes qu'il ouvre. Il ne possède qu'un mérite d'exception, une vertu de circonstance, et dès que son heure est passée, tous les vices de sa nature éclatent et pèsent de toute part sur la société.
La guerre n'a jamais été une école de courage et de virilité mais nombreux sont ceux qui s'engagent avec le faux espoir d'y apprendre beaucoup. Les hommes ne se battent pas pour la liberté mais pour le plaisir.
Le bonheur est comme le mercure. Difficile à tenir, et quand on le laisse tomber, il se brise en mille morceaux. Peut-être que les plus courageux sont ceux qui ont le courage de le reprendre.
Comme nous ne sommes pas sûrs de notre courage, nous ne voulons pas avoir l'air de douter du courage d'autrui.
Il n'y a pas de courage quand on veut quelque chose plus que tout.
Une vertu du service militaire est qu'il brasse des gens de toutes catégories sociales.
Au final, il faut plus de courage pour vivre que pour se tuer.