Ma discrétion ne vient pas de moi, sinon des médias qui ne cherchent pas forcément non plus à aller à la rencontre d'un auteur moins connu.
Les mots n'ont rien de véritablement étranger, mais les images qu'ils suscitent ne débouchent que sur des sensations de meurtre inaccompli, de cruauté diffuse et de malaise. On ne saisit pas l'intention de celui qui parle et on ne comprend même pas qui prend la parole.
La science va vite et droit en son chemin ; mais les représentations collectives ne suivent pas, elles sont des siècles en arrière, maintenues stagnantes dans l'erreur par le pouvoir, la grande presse et les valeurs d'ordre.
La radio semeuse de paroles et quêteuse d'écoute n'a-t-elle pas, comme l'écrit, fondamentalement partie liée avec le concept, la pensée, l'intelligence critique ?
La télévision n'est plus un moment de rassemblement.
Vous me demandez si je tiens un journal où je note mes grandes idées ? Je n'en ai jamais eu qu'une seule...
Faute de temps, le journaliste moderne doit choisir : ou voir l'événement ou le décrire. Il a rarement le loisir de faire les deux.
La télévision n'invente rien. La seule image qu'elle ait jamais créée, c'est la neige de la fin des programmes !
Ma mère était une thérapeute clinicienne libre d'esprit, et j'avais le père le plus travailleur, un directeur d'éclairage de télévision de métier. Ma mère m'a élevé au rang de citoyen du monde, les yeux ouverts aux réalités parfois dures.
La réalité expliquée de manière claire et sans tabou, intégrant une pointe d'humour, le journaliste ne cherche pas à endoctriner mais à informer, et c'est ce qui fait la différence.
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