J'entreprend chaque film comme on entreprend un voyage.
Un cinéaste, ça se demande comment va le monde. S'il ne pose pas cette question, il fait du cinéma qui se prend le pouls.
Si vous voulez - c'est un dernier pèlerinage -J'irai au bout du monde, et ne saurai pourquoi.Le monde est soupçonneux, il me demande un gageD'amour ou d'amitié, sous le soleil bourgeois.
Grand-mère mourut. Ma mère parut.Et ce récit devient drame.
Conduis-toi sur la terre comme un voyageur et comme un étranger que les affaires du monde ne regardent aucunement.
Bien sûr notre compagnie a pour règle de ne jamais conclure que le voyageur est le propriétaire du gode, nous devons employer l'article indéfini : « un » et jamais... jamais... « votre » gode.
Le récit n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture.
On ne voit pas deux fois le même cerisier, ni la même lune découpant un pin. Tout moment est dernier, parce qu'il est unique. Chez le voyageur cette perception s'aiguise par l'absence des routines fallacieusement rassurantes propres au sédentaire, qui font croire que l'existence pour un temps restera ce qu'elle est.
Heureux le touriste qui a tout vu avant l'arrivée des touristes !
Tout récit comporte une moralité.
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