Je crois que la relation entre un écrivain et son sujet, c'est un peu comme en amour. Vous voulez passer tout votre temps avec l'objet de votre amour.
On lit comme on aime, on entre en lecture comme on tombe amoureux : par espérance, par impatience. Sous l'effet d'un désir, sous l'erreur invincible d'un tel désir : trouver le sommeil dans un seul corps, toucher au silence dans une seule phrase.
L'amour montre jusqu'où nous pouvons être malades dans les limites de la santé : l'état amoureux n'est pas une intoxication organique, mais métaphysique.
Tu sais que tu as trouvé l'amour de ta vie quand tu te surprends à tomber amoureux encore et encore de la même personne, malgré les kilomètres qui vous séparent.
Une fausse amitié est comme un banc de sable.
Chez moi, le désir est moteur.
Toute amitié rompue d'un côté l'est des deux.
Amour : sentiment proche du stoïcisme qui consiste, pour l'homme, à se satisfaire d'une seule femme. Et, pour la femme, à demeurer discrète sur ses autres liaisons.
Une fois la passion tournée en ridicule, tout est défait hormis l'argent et le pouvoir.
Je crois aux cercles vertueux. Faire venir de grands noms entretient le désir. Et le désir suscite des coproductions. Et les coproductions divisent, in fine, les coûts par quatre.