La mort n'est pas la dernière fin, il nous reste encore à mourir chez les autres.
L'universelle conspiration du silence a tenté de m'assassiner. J'ai passé ma vie à m'indigner de ne pas voir le Déluge.
La vie est une maladie dont tout le monde meurt.
On en voyait des vertes et des pas mûres. Le quotidien était une suite d'épreuves. Les dentistes n'utilisaient pas d'anesthésie, par exemple. Quand on grandit dans un environnement aussi rude, on apprend pour la vie à résister à la violence physique.
La vie est un sommeil et la mort est le temps du réveil, et l'homme marche entre l'un et l'autre comme un fantôme.
Une vie sans amour, c'est une vie sans soleil.
La vie coule... On ne la sent pas. Elle glisse sur nous ; on se retourne : elle n'est plus là.
La vie doit se manger pour vivre.
N'est ce pas dans le langage même que les plus violentes, les plus sanglantes batailles se livrent, entre les forces de Vie et de Mort ?
Le rythme de la vie moderne ne nous permet pas de nous arrêter un instant sur le bord du trottoir de l'existence.