Acceptez les ans, la spirale des saisons, le vertige des plantes qui se désespèrent, reprennent espoir et vont au feu.
C'en est fini du vent léger qui laisse aux fleurs leur pollen le vent de sang qui vient des plaines plombe nos vies de son danger.
La crainte gouverne le monde, et l'espérance le console.
L'homme n'a qu'un mal réel : la crainte de la mort. Délivrez-le de cette crainte et vous le rendrez libre.
Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.
Pompidou me l'a dit : "Jeune homme, vous avez des qualités et un bel avenir devant vous. Mais votre façon de parler est un handicap. Certains de vos collègues suivent des cours de diction..." Je lui ai répondu : "Monsieur le Premier ministre, vous pouvez tout me demander, mais ça, jamais !"
Pour ne pas être déçu par les gens, il ne faut rien attendre d'eux.
Le génie politique d'une foule n'est que la confiance dans le commandement.
J'ai appris à mieux aimer les Français. J'aime la France encore plus follement qu'avant. Nous sommes un peuple qui a fait confiance à un jeune homme de 39 ans.
J'ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J'ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m'a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j'ai raté. J'ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c'est pourquoi j'ai réussi.