Citations de Musicologue

La tolérance est un moment provisoire. Elle permet à ceux qui ne s'aiment pas de se supporter mutuellement, en attendant de pouvoir s'aimer.

C'est une souffrance étrange. Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais.

Philosopher, c'est se comporter vis-à-vis de l'univers comme si rien n'allait de soi.

La violence : une force faible.

L'homme est infiniment grand par rapport à l'infiniment petit et infiniment petit par rapport à l'infiniment grand ; ce qui le réduit presque à zéro.

Si tout est permis, rien n'est permis.

La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplacable.

Comment le mensonge ne serait-il pas une tentation quand l'homme faible et puéril est si vite ébloui ?

Les déceptions continuelles, dont on peut prévoir que la série sera longue (peut-être aussi longue que ma vie), le prix élevé que l'on doit inévitablement payer pour la plus petite joie savourée, tout cela doit ruiner la sérénité de toute [...] ► Lire la suite

L'homme détaché écrit le testament du bonheur le jour même de sa naissance.

On ne peut pas dire pourquoi. La raison de l'amour, c'est l'amour. La raison de l'amour, c'est qu'on aime.

Comment des années si courtes se fabriquent-elles avec des journées si longues ?

L'amour, c'est un problème résolu à l'infini.

La mer est sans routes, la mer est sans explications.

La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir.

La vie affective, à condition d'être sincère et pure de tout apocryphe, est donc une lenteur et un attardement.

Si la mort n'est pensable ni avant, ni pendant, ni après, quand pourrons-nous la penser ?

C'est une belle manière de se perdre, que se perdre dans les bras l'un de l'autre.

Le présent, c'est-à-dire la quotidienneté ambiante, nous assiège de toutes parts et ne cesse de nous convier à l'oubli des choses révolues.

Quelquefois, hasarder des réponses est seulement une manière d'éclaircir pour soi-même des questions.

Là où la vie brûle, la mort vraiment n'est rien.

Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part.

Les gens sont comme ça, méchants avec ceux qui perdent.

La sagesse de la philosophie est soumise à la théologie.

Le destin n'est pas une chaîne mais un envol.

La gaffe est l'administration massive, intempestive, et inopportune de ces vérités qu'une posologie civilisée dose en général goutte par goutte.

Dieu n'entre pas dans les détails ! Les détails, il les abandonne à la créature, pour que la demi-liberté de l'homme trouve à s'employer.

On peut sur les vérités de fait, se passer de la démonstration si l'on sait se servir de l'expérience.

La passion est la distraction du coeur.

La philosophie est toute entière préliminaire. A moins que ce ne soient les préliminaires qui soient déjà philosophie.

Le devoir, l'honnêteté, être bon, être juste. Non. Ce sont les désirs qui vous sauvent. Ils sont la seule chose vraie.

La morale a toujours le dernier mot.

On peut déclamer sa maladie ou réciter la mort des autres, mais sa mort propre, on la meurt toujours avec naturel.

L'image que nous savons inexacte reste parfois plus forte que la vérité que nous n'ignorons pas.

Ecrire à quelqu'un est la seule manière de l'attendre sans se faire de mal.

L'aphorisme, même quand il se présente sous la forme d'un jugement définitif et péremptoire, ne fait pas autre chose qu'inaugurer la réflexion : jamais la conclure.

La syncope doit être soulignée par un geste énergique, par exemple en tapant du pied sur les temps syncopés marqués d'un signe rythmique ente les portées.

On donne toujours un nom à ce qui fait peur, raison pour laquelle d'ailleurs, par prudence, les hommes en ont deux.

Ne rien faire est une chose. Ne rien pouvoir faire en est une autre.

Le ragtime est la musique sur laquelle Dieu danse quand personne ne le regarde.

L'urgent, c'est le pressant avenir immédiat, le futur en train de se faire au présent.

Vivre la modernité et lui résister. La construire et non pas simplement la consommer.

La ride est une allusion à la mort.

Rien ne peut devenir aussi insignifiant que ce à côté de quoi l'on se réveille chaque matin de son existence.

L'unique, la plus douce protection contre toutes les peurs c'est celle-là - un livre qui commence.

Il faut penser tout ce qu'il y a de pensable dans l'impensable.

La toile d'araignée qu'était son âme pouvait à nouveau servir de piège pour ces étranges mouches que sont les idées.

Le meilleur des mondes n'est que le moins mauvais.

Le destin a coutume de donner d'étranges rendez-vous.

Des choses arrivent qui sont comme des questions. Une minute se passe, ou bien des années, puis la vie répond.