Citations de Chroniqueur

Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents, dans la mémoire des vivants.

Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.

Je crois fondamentalement, vraiment fondamentalement à l'égalité des gens. Je crois à l'égalité. Je me demande parfois s'il y a des gens plus intelligents que d'autres, je n'en suis pas sûr, je pense qu'il y a des gens qui ont [...] ► Lire la suite

Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé.

Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu.

On est toujours le con de quelqu'un, et tant pis pour lui.

Si c'est un grand plaisir d'être reconnu par ses amis, c'est peut-être encore plus flatteur d'être reconnu par ses adversaires.

Rien n'est plus proche de l'absolu qu'un amour en train de naître.

La naissance est le lieu de l'inégalité. L'égalité prend sa revanche avec l'approche de la mort.

Je crois que si je passe pour l'écrivain du bonheur, c'est parce que je pense qu'il faut être heureux en dépit de tout le reste.

La culture est proche d'une façon d'être, d'un coup de foudre, d'une fête toujours inachevée du bonheur.

L'amour est torture, enchantement, violence, douceur, conversation, silence. Il est bonheur et chagrin. Il es profondeur et légèreté. Il est léger comme de la cendre

Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps.

Le temps n'est pas seulement le seul véritable ennemi de l'homme, c'est également et surtout son ennemi le plus sournois, le plus lâche. Et, bien sûr, le seul que l'on n'ait pas la moindre chance de vaincre.

Je travaille chez moi mais en réalité je suis comme Blondin : je ne peux pas travailler dans un bureau. Cela m'est impossible. Donc je pars souvent. Beaucoup de mes livres ont été écrits à l'hôtel, en Italie, à Venise, [...] ► Lire la suite

Le drame réel et insoutenable est que la femme épouse l'homme en espérant qu'il va changer, et il ne change pas, alors que l'homme épouse la femme en espérant qu'elle ne changera pas, et elle change.

Ignorance et arrogance ne riment pas seulement, ils vont souvent de pair.

La vie est belle parce que nous mourons. Ce n'est pas un paradoxe. Ce serait atroce si nous ne mourrions pas. Et quand le Christ veut punir le Juif errant, il le condamne à l'immortalité. La vie est belle parce que nous mourons. je le crois profondément.

Il est plus difficile de prouver à quelqu'un sa bêtise que sa misère.

C'est ça qui me fait peur dans le bonheur : l'usure, la lassitude, l'effilochage.

Toute mort est un mystère parce que toute vie est un mystère.

Vous savez, travailler n'est pas gai... Mais ne pas travailler, ne pas avoir de travail, c'est pire. Mourir n'est pas gai, mais cela serait bien pire de ne pas mourir.

Le passé passe son temps à dévorer l'avenir.

On peut avoir été un mauvais fils, un frère ingrat, un père injuste, un mari infidèle, un amant cynique, un employé incapable, un détestable citoyen, et devenir malgré tout un mort exemplaire.

Les traditions - comme les femmes - sont faites pour être à la fois respectées et bousculées.

Une certaine légèreté demande plus d'efforts que la pesanteur, les leçons de morale, la gravité, l'ennui qui s'en dégage. Mais elle est liée aussi à une certaine grâce, au charme, au plaisir.

J'admire la bonté de parole et de geste envers l'humanité de la part des athées, car ils n'attendent aucune récompense de l'au-delà.

Je trouve que si Dieu n'existe pas, la vie est une farce tellement tragique qu'il faut espérer à tout prix qu'Il existe.

Ma vie a fini par se confondre avec les livres que j'ai écrits. Il y a eu quelques amours qui ont compté plus que tout. Il y a eu, sur terre et sur mer, sur la neige, dans l'imagination et [...] ► Lire la suite

Ce qui éclaire l'existence, c'est l'espérance.

La simplicité demande un travail épouvantable.

Entre ce qu'on cherche à exprimer, ce qu'on parvient à exprimer et ce que les gens comprennent, le mode de communication tient plus du téléphone arabe que de la photocopie.

La mort, c'est la vie... Et vous savez pourquoi nous mourons ? C'est parce que nous vivons. Et nous avons de la chance de mourir.

Rien n'est plus difficile pour chacun d'entre nous que de situer ce qu'il a fait et de se situer soi-même à sa juste mesure.

Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise.

La seule façon pour Dieu de s'exonérer d'une responsabilité écrasante, c'est de ne pas exister. On peut pardonner à Dieu s'il n'existe pas. S'il existe, je crains qu'il ne faille trop souvent le maudire.

L'humour, que l'on dit la politesse du désespoir, est également la pollution de l'espoir.

J'ai tant aimé la vie que j'accepte la mort comme son accomplissement.

Arriver tous les jours à son travail avec une heure de retard est un signe de ponctualité.

L'art du romancier consiste à inventer avec des souvenirs.

C'est quand il y a quelque chose au-dessus de la vie que la vie devient belle.

Au football seul le ballon n'est pas payé, c'est pourtant lui qui se prend le plus de coups.

L'apparence est un rideau derrière lequel on peut faire tout ce que l'on veut, mais qu'il est essentiel de tirer.

La mer, c'est comme la vie. On craint toujours le pire, on est au désespoir, et soudain, sans qu'on sache trop comment, tout s'arrange.

La santé ressemble de plus en plus au sport : On en parle tous les jours aux nouvelles même s'il n'y a rien de particulièrement intéressant à raconter.

Tout le problème est de s'élever, de se distinguer, sans se séparer des autres hommes.

Quand sait-on qu'un livre est fini ? A partir du moment où on ajoute des virgules qu'on enlève le lendemain.

C'est le langage qui crée l'homme.

La beauté est un mystère qui danse et chante dans le temps et au-delà du temps.

La différence essentielle entre un jeune con et un vieux con réside dans le temps qu'il leur reste à être cons.