Citation de Guy Bedos sur Liberté, Écrire et Pense

Je m'accroche comme un avare à la liberté qui disparaît dès qu'il y a un excès de choses.

Pour la femme, la liberté ne peut consister que dans le droit au ménage.

A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation.

Trop de personnes croient que la liberté est gratuite alors qu'elle se paie, au contraire, un prix élevé, celui du devoir et de la responsabilité.

Qu'est-ce que bien lire, sinon écrire ? Un texte est-il jamais lu par un autre que par celui qui l'écrit.

Il y a quatre droits naturels que le prince est obligé de conserver à chacun de ses sujets ; ils ne les tiennent que de Dieu et ils sont antérieurs à toute loi politique et civile : la vie, l'honneur, la liberté et la propriété.

Noircir du papier et rapporter ce que font ou accomplissent les autres. Le métier de journaliste, c'est cela en somme.

Ainsi tourne le monde : manège, que domine le temps et l'histoire.
Pourtant, des rênes fragiles - celles de la liberté - demeurent entre nos mains ; guidant hors des pistes nos provisoires montures vers notre propre destin.

Mon métier est solitaire. Je suis un artisan, si tu veux. Il se trouve que ces jours-ci, les chanteurs sont mieux payés que les forgerons.

La liberté de penser est absolue ou elle n'est rien.

Quel beau métier que d'être un homme sur la terre.

[...] politicien : cette sorte de gens dont l'unique et véritable conviction est l'absence de conviction, associée à une insolence importune et à un art éhonté du mensonge.

Les frontières entre information et divertissement deviennent de plus en plus floues non seulement pour les téléspectateurs mais aussi pour les professionnelles.

Pour moi, écrire des biographies est impossible si elles ne sont pas brèves et concises, et ce sont, à mon avis, les plus éloquentes.

On a toujours la possibilité de se défendre contre la haine, la médisance, la jalousie. On ne peut rien contre les bons sentiments. Ils paralysent les forces vives comme la glu colle les pattes des mouches trop aventureuses.

J'ai la possibilité d'être critique parce que je n'ai plus de responsabilité éditoriale.

On peut dire et écrire ce que l'on veut sur moi ou presque, parce que je pars du principe suivant : Dîtes ce que vous voulez, pourvu que ça ne soit pas vrai.

Plus de règles, la liberté de s'habiller. La beauté de mélanger des vêtements vintage avec une paire de jeans que j'adore.

Je compare souvent le métier d'actrice aux soldes : dès qu'il y a un bon scénario, tout le monde se jette dessus. Et on est nombreuses !

Pendant longtemps, je me suis caché derrière la fausse modestie, mais c'est infernal de faire ce métier sans aimer s'écouter.

L'aridité du texte n'exprime pas la désinvolture, mais le respect.

On dit que la liberté est la valeur suprême, et qu'elle n'a pas de prix. Mais elle s'achète, pourtant.

Peut-être que le dessin est un moyen de me montrer que je suis vachement courageux. On n'hésite pas dans ce métier à se fritter parfois avec des gens très méchants et dangereux.

La libération des femmes m'a également libérée.

La vraie liberté est de pouvoir toute chose sur soi.

Mon métier m'amène à côtoyer l'horreur, la violence, l'inhumanité. J'ai besoin de moments de solitude. Il faut se protéger.

La fête du 14 juillet est le symbole de la résistance et de l'aspiration à la liberté du peuple français.

Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé.

La réflexion est une sotte habitude humaine, le fruit d'une conscience coupable. La liberté animale consiste à vivre l'instant présent.

Un homme ne peut bien écrire s'il n'est quelque peu bon lisart.