Citation de Daniel Pennac sur Vie, Rester et Reconnaître

Ce qu'on rencontre dans la vie est la destinée. La façon dont on la rencontre est l'effort personnel.

Des guerriers qui sont prêts à donner leur vie pour un mot qui semble oublié : l'honneur.

Je crois que Dieu m'a béni dans la vie avec une famille merveilleuse, une carrière réussie et un mariage heureux, et je suis toujours reconnaissante pour cette bénédiction.

L'Enfer, c'est pour ceux qui n'ont jamais pris de risques. Qui se sont laissés vivre sans se remettre en question, sans rien faire, ou alors en emmerdant les autres, en profitant d'eux.

Quand on a vécu toute sa vie à côté d'une poubelle, on finit par ne plus sentir son odeur, le cerveau ne la détecte plus. En effet il normalise la puanteur. Le même principe est valable quand on a vécu toute sa vie dans une société de basse moralité.

Je comprends alors pourquoi les doctrines qui m'expliquent tout m'affaiblissent en même temps. Elles me déchargent du poids de ma propre vie et il faut bien pourtant que je le porte seul.

Faire comme si son prochain était un pauvre minable est simplement une façon indirecte d'avouer sans le reconnaître explicitement qu'on est un pauvre minable soi-même.

La poésie est à la vie ce qu'est le feu au bois. Elle en émane et le transforme.»

Je ne diffère des morts que par la faculté de suffoquer quelques moments de plus ; leur existence en un sens me paraît plus assurée que la mienne.

J'aime vivre et je vis pour aimer.

Notre vie difficile et troublée a plus que jamais besoin d'images sereines. Plus que jamais nous aimons un certain romanesque scientifique, figuré sur les pages des belles entomologies, avec tous les attraits d'une féerique vérité.

Vivre n'importe comment, mais vivre !

Et la vie c'est soi-même et soi-même c'est les autres.

La bonne chose à propos de vivre dans une petite ville est que lorsque vous ne savez pas ce que vous faites, quelqu'un d'autre le sait.

Toute ma vie m'a montré que si vous vouliez vraiment quelque chose, si vous étiez assez passionné, cela arriverait.

L'homme atteint chaque étape de sa vie en tant que novice.

Je vais continuellement de plus en plus loin dans l'apprentissage de mes propres limites, de mes limites corporelles, de mes limites psychologiques. C'est un mode de vie pour moi.

Il y a deux types de problèmes dans la vie : les problèmes politiques sont insolubles et les problèmes économiques sont incompréhensibles.

Il n'existe aucune autre manière de vivre pieusement et en juste qu'en s'en remettant à Dieu.

On a les vices que son train de vie permet.

La vie est le passé, le présent et le possible.

Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.

Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir.

La liberté et le progrès sont le but dans l'art, comme dans la vie tout entière. Si nous ne sommes pas aussi solides que les maîtres anciens, le raffinement de la civilisation a du moins élargi bien des choses.

Vous savez que chaque étape de votre vie a un impact sur vous.

Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé.

Les mots ça fait vivre quand on n'a personne.

Ce n'est pas un sacrifice de quitter une pauvre vie dans laquelle on éprouve tant de difficultés pour appartenir à Dieu !

La vie est une succession de changements naturels. Ne résistez pas car cela ne générera que des soucis. Laissez la réalité être la réalité. Laissez faire naturellement les choses.

Oh, la bonne chose que de vivre ! On ne se doute pas du plaisir qu'il y a dans cet acte simple : respirer...