Citation de Pierre Dac sur Autre, Lui et Pense

On peut tout faire par petits pas mesurés, mais il faut parfois avoir le courage de faire un grand saut ; un abîme ne se franchit pas en deux petits bonds.

Sincèrement, je crois que je sers mieux la cause de l'humanité en paressant qu'en travaillant. C'est vrai, il faut avoir le courage de ne pas travailler.

Qui n'a pas rêvé, à un moment donné, d'effacer la vie ? L'embêtant c'est que la vie, il faut la vivre à la file. Ça commence et, à partir de là, ça tire du long jusqu'à la fin. On ne peut pas choisir.

Le terrorisme nous tend un piège. Il veut nous pousser à la faute, et la faute, c'est la guerre.

Nous vivons dans un temps, où, si quelques-uns trouvent les galères à moitié chemin du pouvoir et de la fortune, il en est d'autres qui trouvent la fortune et le pouvoir à moitié chemin des galères.

Si l'on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose.

Un homme qui lit, ou qui pense, ou qui calcule, appartient à l'espèce et non au sexe; dans les meilleurs moments il échappe même à l'humain.

Les problèmes ? on ne les résout guère. Les problèmes, il faut les vivre...

- C'était quoi votre plan ? J'me sentirais si humble après m'être fourvoyé que j'serais près à revoir toutes mes valeurs, à m'intéresser à la bonté, à la notion de vérité et à m'prendre pour Cameron ?

- Y a un peu [...] ► Lire la suite

L'une des joies de la littérature, c'est qu'elle porte en elle-même sa propre justification. Elle n'est pas là pour donner des leçons.

On n'a pas deux fois l'occasion de faire les choses comme il faut, parce que fouiller, c'est détruire.

Dieu, s'il existe, il exagère.

Celui qui se libère, loin d'être incapable de jouer le jeu, le joue encore mieux car il voit la vie comme un jeu.

L'homme est le seul animal capable de donner délibérément, mais il ne s'est jamais affranchi des réflexes du chien qui ronge et enterre son os. Pour qu'il accepte de lâcher l'os qu'il tient, il faut qu'on lui en offre un plus gros en échange.

Car tout est comme un océan, tout coule et se connecte ; touchez-le à un endroit et il résonne à l'autre bout du monde.

L'homme est en réalité un être spirituel et ce n'est que quand il vit dans l'esprit qu'il est vraiment heureux.

Pour créer, il suffit d'avoir une grande imagination et une pile de vieilleries.

Un mauvais fils, laisse-le nager sans lui tendre la main.

La liberté, c'est l'homme. Même pour se soumettre, il faut être libre ; pour se donner, il faut être à soi.

Le journaliste a une audience ciblée, il sait à qui il parle. La fiction s'adresse à tout le monde, sans but précis.

On ne peut pas faire ce métier si on est normal. Il y a longtemps que je ne me sens pas comme les autres. Il faut que j'aille mal pour savoir que je pourrais aller bien.

Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait... et il faisait tout ça aux frais du contribuable.

Il arrive à un homme de se tromper dans la vie sur un plat de nourriture qui lui est réservé, mais jamais sur les paroles qui lui sont destinées.

Le corps de l'homme est un grenier à blé. Il est rempli d'innombrables réponses.

Avant d'être effectivement mort (et dans ce cas, la chose devient impossible), il est difficile de considérer qui que ce soit comme le grand amour de sa vie.

Celui qui paye tous les jours le métro ou le bus ne sera jamais contrôlé. S'il resquille une fois parce qu'il a oublié son argent chez lui, il le sera.

Il n'est scientifiquement pas prouvé que le poisson développe l'intelligence mais il stimule incontestablement l'imagination du pêcheur.

Pour reconnaître Que l'on n'est pas intelligent, Il faudrait l'être.

Peut-on aimer "un peu" ? Sûrement ! Il y en a qui passent leur vie à s'économiser et à aimer "un peu".

Ceux qui gaspillent leur sensibilité à tort et à travers n'en ont plus quand il faut en avoir.