Citation de Fedor Dostoïevski sur Conscience, Souffrance et Cause

Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique.

Sauf la souffrance physique, tout est imaginaire.

Rien ne justifie la souffrance des innocents. Le Tout n'est pas assez pour payer un agneau égorgé.

La timidité, source inépuisable de malheurs dans la vie pratique, est la cause directe, voire unique de toute richesse intérieure.

La conviction est la conscience de l'intellect.

La souffrance existe avant les hommes, mais le mal n'apparaît qu'avec eux.

Dans le réel, la plénitude se refusera toujours, mais le chemin de la nostalgie et de la liberté est infini et ne sera jamais mesuré par notre pas.

Une chose déroutante à propos des hommes - ils permettent à leur instinct sexuel de les conduire là où leur intelligence ne les mènerait jamais.

Vous ne vivez pas si vous n'avez pas conscience de vivre.

La conscience de notre propre force nous rend modestes.

Sans conscience de soi, nous sommes comme des bébés dans les berceaux.

Comment a-t-on pu dire que l'homme est un animal raisonnable ! Il est tout ce qu'on veut, sauf raisonnable.

Dans la plus haute souffrance a parfois lieu une paralysie de la sensibilité.

Cochon. Animal étonnamment proche de la race humaine par la vivacité et la splendeur de son appétit.

Amertume de constater que le temps, naguère infini comme l'espoir, est une marchandise qu'on mesure en travail donné, en argent reçu, que la vie même n'est pas une matière, mais un maître !

Le faux emprisonnement de mon père m'a appris qu'en temps de crise tu découvres rapidement qui sont tes vrais amis. Tragédie et scandale c'est comme avoir une unique façon de clarifier les priorités des gens.

Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu.

Le Net est un animal qui ne dort jamais, et les Netsclaves font des nuits blanches pour le nourrir...

Le poisson est un animal susceptible : en présence du pêcheur, il prend facilement la mouche.

Toute vie est ponctuée de morts ou de départs et chacune ou chacun cause de grandes souffrances qu'il vaut mieux endurer que de ne pas avoir connu la présence de ces personnes quand elles existaient.

Car la vraie liberté s'ignore. Elle semble aller de soi. On n'en prend conscience que lorsqu'on la perd ; et dès qu'on en prend conscience, c'est qu'on l'a perdue.

L'artiste romantique doit se transcender. Il lui faut être plus qu'un créateur. Il lui faut être la conscience de la nation, un prophète, une institution sociale.

La souris est un animal qui, tué en quantité suffisante et dans des conditions contrôlées, produit une thèse de doctorat.

L'histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté.

En tant que danseur, j'ai l'idée que grâce à la discipline et au travail acharné, vous pouvez développer la capacité d'être dans une dimension différente en quelques secondes. Vous pouvez vomir, vous pouvez détester qui vous êtes, détester le monde, [...] ► Lire la suite

Pourquoi l'amour et la souffrance vivent-ils ensemble ? Parce que c'est un couple.

L'homme, par le fait d'être homme, d'avoir conscience, est déjà, par rapport à l'âne ou au crabe, un animal malade. La conscience est une maladie.

L'homme n'est pas un animal social, c'est un esprit errant, dont on ignore heureusement la nature.

L'important est d'introduire de la pleine conscience dans l'ensemble de nos actes quotidiens, de remettre de la profondeur dans nos superficialités, de la stabilité dans nos dispersions, de la vie dans notre vie...

Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, c'est la vie qui détermine la conscience.