Citation de Viviane Forrester sur Homme, Apprendre et Perdre

Le sot a un grand avantage sur un homme sensé ; il est toujours satisfait de lui-même.

J'aime mieux entendre mon chien aboyer contre une corneille qu'un homme jurer qu'il m'aime.

Il n'y a guère d'homme assez habile pour connaître tout le mal qu'il fait.

On ne profite d'aucune leçon parce qu'on ne sait pas descendre jusqu'au général et qu'on se figure toujours se trouver en présence d'une expérience qui n'a pas de précédents dans le passé.

Je préfère entendre mon chien aboyer contre un corbeau, qu'un homme jurer qu'il m'aime.

Il ne comprenait pas pourquoi je perdais mon temps et mon argent à l'Académie, alors que visiblement je n'avais aucune envie de devenir un artiste. Pourquoi faire perdre son temps à tout le monde si je ne travaillais pas, si [...] â–º Lire la suite

Tout homme qui a une conviction, quelle qu'elle soit, a un dieu ; que dis-je, il croit en Dieu. Car toute conviction postule l'absolu ou y supplée.

- Après l'accident, c'était un peu comme si je savais plus comment vivre. Comme si j'en avais plus envie. Quand je suis sortie avec Stefan, l'envie est revenue. L'amour sa devait être ça. Aimer la personne qui nous donne envie [...] â–º Lire la suite

Il faut apprendre à rire.

La société étant divisée par tranches, comme un bambou, la grande affaire d'un homme est de monter dans la classe supérieure à la sienne et tout l'effort de cette classe est de l'empêcher de monter.

Il faut manger comme un homme en bonne santé et boire comme un malade.

Chaque homme est étranger à l'univers, appartient aux objets, aux repas, aux journaux - qui l'enferment dans sa "particularité"-, le laissent dans l'ignorance de tout le reste. Ce qui lie l'existence à tout le "reste" est la mort : quiconque [...] â–º Lire la suite

Un érudit est un homme borné et buté, qui ne connaît rien en dehors de ses connaissances, d'ailleurs très limitées.

Grâce à la télévision, on finit toujours par apprendre des vérités, mais il faut être patient et quelque peu noctambule.

L'amour et l'argent sont comme ces personnes qui feignent de ne pas se connaître et qui se trouvent sans cesse dans des rendez-vous secrets.

Je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie. Le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre.

Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m'aimer mais il est important qu'elle lui interdise de me lyncher.

Je sais à merveille à quoi s'expose un homme qui ne se range ni à droite ni à gauche. On le traite d'opportuniste.

Dieu veut toujours se faire homme en ceux qui en sont dignes.

On ne pardonne guère à un homme qui s'est créé ses propres limites.

Pour connaître la valeur d'une minute, interroge l'homme pressé qui vient de rater son autobus. Pour connaître la valeur d'un millième de seconde, interroge le médaillé d'argent d'une finale olympique.

Ce grand monde, c'est le miroir où il nous faut regarder pour nous connaître de bon biais.

Je ne suis pas un homme simple, je suis le premier à compliquer ma propre existence.

Lorsqu'un homme ne forme pas de liaisons, il passe pour n'y avoir point songé ; mais une femme à qui nul ne s'attacherait semblerait avoir échoué de toute part.

Une ville qui ne peut faire vivre un homme de loi peut toujours en faire vivre deux.

Les relations sexuelles entre un homme et une femme ne sont politiquement acceptables que lorsque le pénis de l'homme est mou.

Je suis un homme qui n'appartient à personne et qui appartient à tout le monde.

Se connaître nous fait plier le genou, posture indispensable à l'amour. Car la connaissance de Dieu engendre l'amour, et la connaissance de soi engendre l'humilité.

Je pense qu'on devient adulte quand on perd ses parents.

Il est toujours dangereux d'écouter un homme passionné.