Citation de Georges Brassens sur Femme, Suis et Pierre

Toute Eglise est la pierre sur le tombeau d'un Homme-Dieu ; elle veut à tout prix l'empêcher de ressusciter.

Un homme peut parler d'amour à une femme avec inspiration, mais son regard, lui, est toujours bien concret.

Toute femme qui se mêle volontairement d'affaires au-dessus de ses connaissances et hors des bornes de son devoir est une intrigante.

La lune de miel est finie quand le mari cesse d'aider sa femme à faire la vaisselle et qu'il la fait tout seul.

La mort d'une mère et un siège en pierre font mal avec le temps.

Une femme commence à résister aux avances d'un homme, puis elle l'empêche de s'enfuir.

Si femme soûle frappe à ta porte, n'ouvre pas, fais la morte.

Contre toute la logique des lois de la physique, une femme toujours mouillée empêche l'homme de rouiller.

Si ta femme est de petite taille, penche-toi et demande-lui conseil.

Un amateur est un artiste qui travaille pour pouvoir peindre. Un professionnel est quelqu'un dont la femme travaille pour qu'il puisse peindre.

Une femme vertueuse est celle qui, avant d'entrer chez son amant, ôte son alliance et enlève de sa chaîne de cou sa petite médaille bénite.

La femme abandonnée doit se contenter d'exister.

Ton derrière est ma déesse,
Il s'ouvre comme ta bouche,
Je l'adore comme le ciel,
Je le vénère comme un feu.

Un homme qui veut séduire une femme doit franchir des montagnes, une fille qui veut séduire un homme n'a qu'une cloison de papier à franchir.

Un mari ne peut savoir combien la voix humaine peut changer tant qu'il n'a pas entendu une femme interrompre une querelle pour répondre au téléphone.

L'amoureux sur le chemin qui conduit à la case de la femme aimée n'entend pas le grondement du tonnerre.

La cigarette aux lèvres d'une femme lui sied autant qu'une dent en moins à son sourire.

Une femme qui n'est pas intelligente demande les mêmes droits que l'homme. Une femme intelligente y renonce.

L'homme ne peut guère avoir pour la femme que du désir qui assomme la femme ; la femme ne peut guère avoir pour l'homme que de la tendresse qui assomme l'homme.

La femme idéale, c'est la femme corrézienne, celle de l'ancien temps, dure à la peine, qui sert les hommes à table, ne s'assied jamais avec eux et ne parle pas.

Toute mère travaille dur, et toute femme mérite d'être respectée.

Une femme vous hait, ou fait de vous son dieu, entre les deux pour elle il n'est pas de milieu.

Un séducteur, ce n'est pas un homme unique, tout d'une pièce, qui irait de l'une à l'autre en restant, lui, le même. Non. Chaque proie le ravit. Chaque conquête le réinvente. Chaque nouvelle femme l'accouche, en quelque sorte, d'un autre lui-même.

C'est une chose plus enivrante que le vin d'être une belle jeune femme !

La femme se rattrape singulièrement, dans la littérature, de la situation, dit-elle, inférieure, qu'elle tient de la société.

Si vous aimez vos amis, n'en faites pas vos amis, vous les condamneriez à aimer votre femme !

Pessimiste : femme qui pense qu'elle ne pourra pas garer sa voiture entre deux autres dans un espace visiblement trop étroit. Optimiste : l'homme qui pense qu'elle n'essayera pas.

L'homme patient parvient à faire cuire une pierre jusqu'à ce qu'il la boive en bouillon.

Une femme reflète plus entièrement son époque qu'un homme.

Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes ; oui, il doit y avoir quelque chose. On n'agit pas comme ça pour rien.