Citation de George Orwell sur Croire, Idées et Absurdité

Singulier monde, que celui du rêve ! Les pensées, les paroles intérieures, en dedans, se pressent, fourmillent. Tout ce petit monde se hâte de vivre avant le réveil, qui est sa fin, sa mort à lui.

On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.

On a pris la fâcheuse habitude de croire que, là où il y a des sons musicaux, il y a nécessairement de la musique. Autant dire qu'il y a littérature partout où l'on bavarde, peinture partout où l'on barbouille.

Cela fait trois mois que je traîne un projet qui me ruine la santé et me gâte l'existence. Avortez-moi, Docteur.

Poutine souligne que l'histoire ne doit jamais être réécrite en fonction des idées du moment. Les années 1990 ont été marquées par la destruction des statues des héros de l'URSS. Poutine exige que l'on mette fin à ce qui rappelle [...] â–º Lire la suite

Rêver est une chose, et travailler à la réalisation du rêve est une chose, mais travailler avec des attentes à l'esprit est très voué à l'échec.

Tout ce que nous voyons ou croyons N'est qu'un rêve dans un rêve.

Elle repose avec un doux sourire sur les lèvres, et ses dernières pensées ont été un retour vers les jours heureux de jadis. Sa vie a pris fin dans un rêve paisible puisse son réveil dans l'autre monde être aussi agréable !

Comment les mots, misérables chaînes de caractères, pourraient-ils servir à véhiculer les soliloques de la conscience ! C'est comme si on voulait faire une déclaration d'amour en morse.

Je ne comprends pas pourquoi les gens ont peur des idées nouvelles. Moi, j'ai peur des vieilles idées.

Personne ne peut marcher et courir en même temps.

On continue à s'entre-tuer pour un dieu, une rivière, la couleur de la peau. Il ne faut pas avoir la peau basanée là où il faut avoir la peau blanche, la peau blanche là où il faut l'avoir basanée, il ne faut jamais croire au dieu qui n'est pas le bon.

Les idées sont comme les hommes : elles dépendent de l'état et de la place qu'on leur donne.

Si l'Italie a la forme d'une botte il ne faut pas croire que la France a la forme d'un cul.

Comment les hommes peuvent-ils parler à tout bout de champ de leur conscience alors qu'ils n'ont pas la moindre conscience de ce qui les entoure ?

Si jamais elle m'a compris plus tard, elle a dû découvrir que pour tous ceux qui sentent profondément et qui ont conscience de l'inextricable labyrinthe de la pensée humaine il n'y a qu'une seule réponse possible : une tendresse ironique, et le silence.

C'est quoi le projet ?

A en croire mon conseiller fiscal, je suis condamné aux bravos forcés à perpétuité.

L'humilité ne consiste pas à se considérer comme inférieur, mais à être affranchi de l'importance de soi.

Il faut croire qu'il est vrai que toute la seconde moitié de la vie humaine n'est faite d'ordinaire que des habitudes contractées pendant la première.

Si je doute, ce doute ne vise pas tant les faits eux-mêmes que l'extrême degré de croyance qu'on a en eux.

J'aimerai croire qu'il suffit d'un regard pour savoir qu'on s'aime encore, qu'on s'est trop aimés pour ne plus s'aimer. Tout passe avec le temps, tout. Mais ce qu'il reste, ce qui perdure par un grand mystère... C'est la vie, oui, la vie.

Une pièce de théâtre, c'est quelqu'un. C'est une voix qui parle, c'est un esprit qui éclaire, c'est une conscience qui avertit.

Sans cesse le progrès, roue au double engrenage, Fait marcher quelque chose en écrasant quelqu'un.

Il faut d'abord être convaincu que l'argent importe beaucoup pour arriver à croire que perdre son temps constitue un appauvrissement.

Je rêve que nous sommes des papillons ayant à vivre que trois jours d'été, avec vous ces trois jours seraient plus plaisants que cinquante années d'une vie ordinaire.

Comprendre trop tôt expose à n'avoir pas conscience de tout ce qui édifie ou organise le "comprendre".

J'ai des idées en tête et des envies de programmes.

C'est le désir qui crée le désirable, et le projet qui pose la fin.

Les politiques sont comme les chevaux, ils ne peuvent marcher droit sans oeillère.