Citation de Frédéric Beigbeder sur Mariage, Parents et Maison

Oh tiens ! Charles Hamilton ! Toujours aussi beau et aussi séduisant ! N'avez vous donc aucune pitié Mélanie de m'amener votre Don Juan de frère pour briser mon pauvre petit coeur de campagnarde ?

La paresse est la mère miraculeuse du travail... parce que le père est totalement inconnu.

Pour les magistrats il n'existe qu'un seul parent : la mère. Le père est juste un fantôme.

Mon mari m'a tellement trompée que je ne suis même pas sûre d'être la mère de mes propres enfants.

- 5 ans 1/2.

- Quoi 5 ans 1/2.

- 5 ans 1/2, ça fait exactement 1998 jours que ton père est mort.

- Maman je croyais que tu étais nulle en calcul mental.

- Je le suis, mais je suis nulle en deuil aussi.

Le mariage doit être une éducation mutuelle et infinie.

Dans la vie d'un enfant, le père c'est le Nord, la mère le Sud, comme si notre course, analogue à celle du soleil, consistait à aller d'Est en Ouest.

L'oisiveté est la mère de tous les vices, mais le vice est le père de tous les arts.

La lune de miel est finie quand le mari cesse d'aider sa femme à faire la vaisselle et qu'il la fait tout seul.

Vouloir du bien à une femme, est-ce en vouloir à son mari ?

La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l'oeuvre du malin. Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide [...] â–º Lire la suite

Ce n'est pas seulement pour duper nos enfants que nous les entretenons dans la croyance au Père Noël: leur ferveur nous réchauffe, nous aide à nous tromper nous-mêmes.

Le sommeil est le frère jumeau de la mort.

Plus une femme aime son mari, plus elle le corrige de ses défauts ; plus un mari aime sa femme, plus il risque d'augmenter ses défauts.

Celui qui est père tombe en enfance en raison de contacts trop fréquents avec des mouflets.

J'ai le meilleur mari dont on puisse rêver; Je n'aurais jamais pu imaginer en trouver un comme lui. Il est un vrai cadeau du ciel, et plus nous vivons ensemble, plus nous nous aimons les uns les autres.

Non tu ne sais pas ce que ça fait, tes parents sont morts tu n'as pas de famille !

- C'est Peyrolles et ses sbires, la mort, courrez jusqu'à Cayllus, enfermez-vous, je les retiens ici.

- Tu n'y arriveras jamais !

- Allez, allez, monsieur le Duc !

- Sois prudent... allez, écoute-moi bien, tu connais la première botte, la deuxième [...] â–º Lire la suite

Le mieux est d'aimer son mari par devoir et non par passion...

- Ne viens surtout pas me dire que tu te crois encore pour une princesse. Ah ah, Seigneur Dieu, regarde autour de toi ! Ou mieux encore regarde dans le miroir !

- Je suis une princesse. Toutes les filles le sont. [...] â–º Lire la suite

Le mariage exige un talent particulier. La monogamie a besoin de génie.

Je t'embrasse comme je t'aime. Ton frère qui t'aime.

Un père n'est jamais expert : quand on est père, c'est pour la vie.

Le secret de la longévité de notre mariage ? Un bon restaurant deux fois par semaine. Dîner aux chandelles et musique douce... Elle le mardi, moi le vendredi.

Entre mariage et regret, il n'y a que l'épaisseur d'une haie.

Le mariage - pourtant classique - de l'obscurantisme et de l'autorité donne rarement pour fruit une compréhension lumineuse des problèmes de la vie.

Ma mère gémissait ! Mon père pleurait.
Et je bondis dans ce monde dangereux :
Impuissant, nu et criard ;
Comme un démon caché dans un nuage.

Mon père m'a dit « quitte le village », on m'a dit de renoncer à Paro, Paro de renoncer à la boisson et voila que vous me dites de quitter cette maison, un jour on me dira « quitte ce monde ! »

Aucune femme d'écrivain ne comprendra jamais que son mari travaille quand il regarde par la fenêtre.

J'ai choisi un mari d'une grande douceur pour pouvoir le quitter sans amertume.